Psychologue clinicien(Université Paris 5 – René Descartes)
Formations :
• Gestalt-Thérapie (Ecole parisienne de Gestalt-thérapie)
• Intégration du Cycle de Vie (AFICV)
• Tests et Bilans (Université Paris 5 – René Descartes)
Effets de la thérapie
- Diminution des manifestations du stress
- Amélioration des relations sociales (couple, famille, collègues)
- Diminution puis disparition des pensées tournant en boucle
- Permet de renouer avec ses envies et d’accéder à leur réalisation
Bases théoriques du travail psychothérapeutique
Nos émotions s’articulent comme un mille-feuille.
Dans le quotidien, nous restons prisonniers d’émotions de surface que nous avons souvent du mal à comprendre – que je comparerai au nappage de sucre glace du mille-feuille.
Grâce à l’action du thérapeute, le fil des émotions va être suivi, ce qui permet de rentrer dans la croûte feuilletée, difficile à percer.
Finalement, l’émotion racine va être atteinte – et nous atteignons là la crème du mille-feuille. Dès que cette émotion est pleinement vécue, toute la cascade des émotions qui en découle s’écroule. Non seulement ce souvenir n’est-il plus douloureux, mais toutes les émotions similaires seront vécues avec un sentiment d’apaisement. L’objectif est d’aider le patient à explorer de façon autonome ses émotions et de ne pas avoir à dépendre indéfiniment de son thérapeute.
Le travail peut être effectué de deux façons différentes :
– En partant de la crème vers le nappage (Intégration du cycle de Vie)
– En partant du nappage vers la crème (lying)
Le travail est donc d’une part de redonner une santé psychique, d’autre part proposer un entrainement qui, comme la pratique d’un sport régulier, permet de maintenir, de façon autonome, une bonne santé psychique.
Un exemple
Monsieur F. vient consulter suite à des échecs amoureux à répétition. Il attribue ces échecs à son physique ou à l’égoïsme des femmes qu’il rencontre.
Au fil des rencontres, monsieur F. évoque les séparations abruptes et répétées qu’il a vécu dans sa petite enfance. I apparaît ainsi qu’il a tendance à sur-anticiper les ruptures, préférant rompre une relation amoureuse plutôt que de prendre le risque d’être rejeté par son partenaire.
Lorsque ses émotions sont appréhendées, la mise en place du scénario émotionnel se dessine de la façon suivante :
Les séparations précoces ont été vécues avec une terrible tristesse, un déchirement (« Au secours! Je suis seul et j’ai peur et j’ai mal! »). Rapidement, la colère est apparue face à la personne absente (« je vais lui faire mal comme elle me fait mal »). Cette colère, potentiellement destructrice, a été masquée sous la culpabilité (« je lui veux du mal, je suis quelqu’un de mauvais »), puis sous de la tristesse (« je suis quelqu’un de mauvais, je ne ferai jamais rien de bien dans ma vie »). Enfin, toutes ces émotions ont été verrouillées par l’interdiction d’être triste (« je ne veux pas être dépressif comme ma mère, dont j’ai haï la non-disponibilité »)
Le travail thérapeutique que je vous propose consiste donc
– soit à remonter la chaîne causale en lying (expérimenter la haine face à cette mère dépressive, puis la tristesse, la culpabilité, la colère, puis enfin la tristesse racine)
– soit à travailler à partir de la séparation, en ré-expérimentant directement la situation originelle, à l’aide de l’Intégration du cycle de Vie